Les participant.es ont exprimé un sentiment d’urgence concernant la lutte face au changement climatique. Les institutions et personnalités politiques, à tous niveaux de gouvernance, doivent s’emparer du sujet et faire plus pour réduire le bilan carbone de nos sociétés. Au lieu de culpabiliser les citoyen.nes lambdas pour des actions peu impactantes, les politiques devraient taxer les réelles structures productrices de pollution, comme les entreprises qui continuent de lancer de nouveaux projets d’extraction d’énergies fossiles.
Au niveau institutionnel, respecter les accords de Paris et envisager de donner une personnalité juridique à la nature représentent des pistes de progrès, tout comme favoriser le transport ferroviaire à l’aérien, réduire le coût des véhicules électriques ou hybrides, ou encore instaurer un malus lors de la revente d’un logement s’il ne répond pas aux enjeux environnementaux.
Les citoyen.nes se sont en général exprimé.es contre l’artificialisation des sols et l’urbanisation, et en faveur de villes et espaces agricoles végétalisé.es. La thématique des transports en commun, notamment à Marseille, est revenue à plusieurs reprises. Les Marseillais.es souhaitent visiblement un système de transports plus efficace et une meilleure prise en compte des vélos dans la ville, avec la construction de pistes cyclables. Concernant l’alimentation des citoyen.nes, elles et ils plébiscitent une alimentation bio et locale, et en parallèle plus de moyens pour limiter le gaspillage alimentaire. Elles et ils ont exprimé le besoin impérieux d’un meilleur système de tri de déchets, voire l’instauration d’une consigne pour les contenants.
Pour changer les mentalités, la communication et l’éducation semblent être des composantes essentielles. Plusieurs participant.es sont favorables à des cours et ateliers supplémentaires en école pour sensibiliser à la protection de la nature, et sur les départs de feu en forêt.